500 ans après la victoire d'Enkidiev, une nouvelle guerre éclate
 
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 J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane]

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Hope
Porteuse de lumière - Élève d'Émeraude - Princesse des elfes
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MessageSujet: J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane]   J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane] Icon_minitimeLun 14 Nov - 21:57

Au dehors, la lune ronde brillait et projetait un éclat blanchâtre au paysage qui l'entourait. Les cris des animaux nocturnes brisaient le silence quasi surnaturel qui venait s'installer avec la nuit. La fraicheur balayait les lieux. La température était comme les vents ; chaude et humide. Au loin dans la forêt, on entendait l'écho réconfortant du murmure des vagues contre les paroies rocheuses d'une grotte. La nuit était bruyante. Au cœur du continent d'Enkidiev se trouvait la forteresse d'Émeraude, qui abritait les valeureux Chevaliers. Tout les gens dormaient. L'Espoir aussi dormait, mais d'un sommeil agité, sans savoir s'il s'agissait de la réalité future ou simplement d'un cauchemar.

La jeune fille rêvait. Un rêve... terrifiant... Elle peinait à se réveiller... Elle voulait se réveiller. Mais, malgré ses efforts constant, elle en était incapable.
Tant de terreur, tant de peur, tant de... ténèbres. Pourquoi ? Quand ? Où ? Comment ? Elle n'avait pas une réponse pour chacune de ses questions. Mais, malgré cela, rien ne franchissait ses lèvres. La malheureuse barrière qui permettait au rêveur de rester dans les bras de Morphée était incassable. Elle était prise dans ce rêve immonde, effrayant et déplaisant. Quoi qu'elle fasse, qu'elle respire, qu'elle dorme, qu'elle marches, ces souvenirs revenait la hanter. Depuis tant d'années déjà... Seulement cinq ans. Cinq ans de pure crainte. Cinq années durant lesquelles elle crut mourir. Pleurer, oui, elle avait quasiment vidé son corps de toute l'eau qu'il gardait en dedans d'elle. Rien, maintenant, ne pouvait lui redonner la force de vivre. Perdue et effrayée, elle était revenue heureusement vivante. Une "expédition". Un enlèvement. La terreur. La torture. La terreur était la torture. La peur de finir dans cette cale moisie. La peur de ne jamais revoir le jour s'était emparée d'elle. C'en était fini de Hope d'Émeraude. Elle allait mourir. Si déjà morte elle n'était pas... Voilà déjà... une éternité qu'elle était là. Elle croupissait ici depuis... depuis combien de temps au juste ? Elle n'en savait rien. Elle avait perdue tout notion du temps. Était-ce le jour ? La nuit ? Où était-t-elle ? Rien. Aucune réponse. Le temps... Le temps passait. Où en était la guerre ? Qui avait gagné ? Qui étaient les morts qui parsemait le camp d'Émeraude ? Rien. Encore et malheureusement rien. Aucune réponse télépathique, aucun message ne lui parvenait. Effrayée, elle crut qu'ils étaient tous morts. Désespérée, elle se mit à pleurer. Depuis combien de temps était-t-elle enfermée ici ? Franchement, elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle allait mourir ici... et qu'elle avait terriblement faim. Et terriblement peur... et elle était glacée de froid. Cet endroit, en plus d'être un endroit assez lugubre, était glacial... et humide aussi. Très humide. Trop humide. Puis, glacée et affamée, elle se laissa tomber sur le côté et s'endormit finalement, trois heures plus tard, en regardant le rayon de lune qui traversait une jointure de mortier qui avait cédé des années auparavant.

La gamine se réveilla en sursaut. Des larmes noyaient son visage. La tunique de nuit trempée de sueur, elle jeta un regard inquiet autour d'elle. Elle était encore traumatisée par la possibilité d'un enlèvement. Quels être ignobles ils faisaient! Elle aurait voulu leur arracher chaque membres et les brûler vifs, mais, eux aussi, comme elle, étaient des êtres humains. Elle renonça bien vite à ses projets de vengeance. Elle vit qu'elle était dans sa chambre. Elle promena son regard autour d'elle.
Elle se mit sur ses coudes et regarda la pièce encore une fois.
Un petit lit était recouvert d'une couverture et d'un drap blanc. Une autre couverture en laine était au pied de la jeune fille, roulée en boule. La couverture de laine était d'une composition Elfique. Le plancher était en bois terni par les années. La fenêtre verticale avait des rideaux en satin. Ils étaient transparents et laissaient filtrer les rayons de lune de cette belle nuit chaude. Sinon, une petite commode était placée en face de son lit. Et, la porte, était en bois, fermée. Elle se leva et passa de l'eau froide sur son visage, dissipant ainsi les dernières brumes de sommeil.
 
La jeune fille sonda ses sentiments. Elle était certes joyeuses, mais aussi était-t-elle effrayée à la fois. Comment allait-elle composer avec un Magicien ? Bien sûr, elle était obéissante et farouche, mais elle craignait de dérober aux règles strictes de l’Ordre. Sa joie n’était pas ternie pour autant. Il y avait toujours de l’Espoir, même lorsque tout semblait perdu. Le maître de classe allait-il lui permettre de communiquer avec ses parents de temps en temps ? Franchement, elle n’en savait rien. Et cela la rendait eu peu réceptive. Sinon, la perspective de pouvoir enfin commencer à suivre l'entraînement qui la menerait à suivre ces vaillants soldats dans leurs nombreuses missions de guerre la remplissait de joie. Une joie immense, qui se rependait dans tout son corps telle une immense vague d’apaisement.
 
Elle décida de se lever. Elle n’avait plus sommeil, après son cauchemar, alors elle repoussa les draps. Elle vit, par contre, placée sur le coffre au pied de son lit, la tunique verte des Élèves. Elle failli crier de joie, mais se repris. Il y avait encore tout le Château qui dormaient. Elle prit la tunique dans ses bras et pris son drap de bain. Elle se rendit aux bains et enleva sa tunique de nuit mouillée de sueur. Elle la laissa tomber au sol et accrocha ses nouveaux vêtements sur un crochet et entra dans l’eau bienfaisante. Une douce chaleur s’en dégageait. Silencieuse, elle s’adossa à la pierre froide et se laissa couler jusqu’au cou. Elle médita quelques temps sur la vie qu’elle allait bientôt commencer. Suivre un Magicien en classe, s’incliner devant lui, lui dévoiler ses secrets, s’en repaître des siens, s’il le voulait, elle voulait étudier pour ensuite pouvoir suivre à cheval un Chevalier et combattre à l’épée. Quelle belle vie ! Vraiment, elle avait de la chance.
 
Elle se lava et sortit de l’eau. La jeune fille maintenant âgée de six ans se sécha. Ensuite, elle enfila le pantalon et la tunique vertes. Pieds nus elle se faufila hors de la chambre. La fillette mit sa tunique de nuit sur le lit et se rendit dans la cuisine our une fringale nocturne. Elle s'assis sur un bac et regarda les différents mets appétissants qui se dressaient sur la table de bois devant elle. Il y avait du pain et du fromage. Et des fruits. L'eau à la bouche, elle prit un morceau de
Fromage quelques dattes et du pain qu’elle rompit. Elle adressa une prière à Dressard, le Dieu des récoltes et elle entreprit de beurrer le pain. Ensuite, comme elle allait porter le tout à sa bouche, elle entendit des pas et sursauta de frayeur, laissant tomber son pain. En silence, le cœur battant à tout rompre, elle attendit.

[Court, désolée. Je suis avec mon Ipod et j'ai déjà fait mieux. ^^]
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Arcane
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MessageSujet: Re: J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane]   J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane] Icon_minitimeLun 21 Nov - 10:43

(Vite fait, les réponses vont venir plus rapidement maintenant)

Arcane n'avait fait aucun cauchemars pour sa part, ou simplement de rêves. Le petit garçon avait attendu patiemment que tous les autres enfants se soient endormis pour se glisser hors de ses couvertures. Comme il en avait l'habitude, il s'aventura dans les couloirs sombres du château à l’affût du moindre bruit. Sa destination était la salle des divinités. Son sanctuaire qu'il croyait être le seul à connaître. Il n'oublia pas de prendre quelques feuilles de parchemin vierges, son crayon et sa dague pour le tailler. Depuis un an déjà, il passait la moitié de ses nuits à dessiner les statues du panthéon d'Enkidiev. Personnellement, il n'avait aucun préférence en se qui avait attrait à sa spiritualité. Même s'il venait d'Opale, il avait oublier sa foi pour Capéré et adhéré au respect de toutes les divinités. Mais celle qu'il préférait dessiner était Clodissia, il la trouvait très belle et trouvait qu'elle ressemblait à sa mère. Ou en tout cas, au souvenir qu'il en gardait. Parfois il s'ennuyait de son ancienne vie, il se demandait comment il aurait vécu s'il n'aurait eu aucun talent magique. Il aurait sûrement étudier la politique de son pays et serait monter sur le trône plusieurs années plus tard aux cotés d'une princesse qu'il n'aurait rencontré que le jour même du mariage. Mais Arcane était content de sa condition, il était en voie de devenir un noble et courageux chevalier. La défense du continent passait avant ses caprices. Même s'il ne le laissait pas paraître souvent, l'enfant avait toutes les qualités qu'on recherchait d'un chevalier. Certaines étaient cachées au plus profond de son être mais elles y étaient. Par exemple, il avait de la difficulté à se considérer comme égal aux autres élèves mais plus il vieillirait et plus il accepterait d'être un chevalier d'Émeraude au même titre que ses collègues. Le temps fait bien des choses comme on dit. Cette journée là, il avait justement fait des siennes. Il avait remplacé l'encre d'un de ses camarade par la boue la plus épaisse qu'il avait trouvé dans la cour du château. Personne dans la classe n'avait pu réprimer que ce soit un sourire et la plupart éclatèrent de rire lorsque l'enfant eut la tunique couverte de liquide brun et visqueux. Fier de son coup, Arcane n'avait même pas contesté sa sentence qui consistait à recopier la ligne de conduite des chevaliers une vingtaine de fois. C'était sa troisième retenue depuis le début du mois.

Mais durant la nuit, il devenait un tout autre garçon. Loin des regards des autres, il ne ressentait plus le besoin de jouer des tours et d'attirer l'attention sur lui. Il marchait sur la pointe des pieds et prenait un soin tout particulier à ne réveiller personne au château. Lorsqu'il atteignit la salle circulaire, il alluma magiquement les torches et s'installa à plat ventre devant sa statue préférée. Il commença à tracer de fines lignes lorsque son ventre fit carrément trembler le reste de son corps en entier.

-Je crois que j'ai faim, s'amusa-t-il.

Le rouquin sauta sur ses pieds avec toute la candeur de son âge. À cette heure, il n'y aurait certainement personne dans les cuisines. Les serviteurs ne se levaient que quelques heures plus tard pour faire cuire le pain et tirer les gros rideaux qui empêchaient le soleil d'éclairer les couloirs. Arcane pourrait donc se prendre quelques provisions à l'insu de tous. Et puis, ce n'était pas un secret; il mangeait comme un ogre! Alors avoir la cuisine pour lui tout seul, c'était le paradis sur terre. Il gambada donc vers l'endroit dont rêvait son estomac en négligeant de ramasser derrière lui. Il avait l'intention de revenir aussitôt qu'il aurait rempli ses bras de fromages, de fruits et de desserts restant du souper. Il arriva enfin aux portes des cuisines et les poussa doucement, toujours dans l'idée de ne pas se faire prendre à se promener dans le château durant la nuit. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçut une petite fille. Cette dernière devait elle aussi s'attendre à se trouver seule car elle laissa tomber le pain qu'elle tenait par terre. Arcane bomba aussitôt le torse, question de bien paraître. Il examina celle qui se dressait devant lui avec de grands yeux étonnés. Elle semblait plus jeune que lui, il lui donnait quatre ou cinq ans. Elle avait des oreilles pointues, des cheveux soyeux et un petit nez. Il conclut qu'il s'agissait d'une elfe. Il l'avait déjà vu dans les couloirs du château mais ne lui avait pas fait beaucoup attention. En fait, pour tout dire, Arcane n'avait jamais été très à l'aise avec la gente féminine. Pour deux choses, principalement. De un parce qu'il venait d'Opale, un royaume où les filles n'étaient pas les égales des hommes. De deux parce qu'à chaque fois qu'il croisait le regard de l'une d'elle, il devenait rouge tomate et perdait ses moyens. Très volubile et sûr de lui devant les autres garçons, le garçon avait tôt fait de se sentir ridicule lorsqu'il fanfaronnait en présence de ses camarades filles. C'est d'ailleurs ce qui se produisit cette nuit-là, son visage tourna au cramoisi, il détourna le regard et marcha le plus fièrement qu'il pensait le faire vers un plat couvert de biscuits à l'avoine. Il voulait se dépêcher de remonter dans la salle des divinités où il serait en sécurité. Ouais, il avait peur. Peur d'une petite fille. L'idée lui paraissait soudainement comme la plus absurde de toutes les absurdités de ce monde. S'il voulait devenir chevalier, il lui fallait être courageux et non fuyard. Alors il prit son courage, inspira profondément et tenta l'expérience. Il s'assit sur un banc et grignota son biscuit en regardant la fillette. Il voulait se démontrer qu'il était capable de rester calme en sa présence.
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Hope
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MessageSujet: Re: J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane]   J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane] Icon_minitimeSam 26 Nov - 1:47

(Désolée, c'est atrocement court... je manque de temps...)

Au dehors, la nuit hurlait. Non, en fait, les loups hurlaient. Ils hurlaient la nuit, pour la nuit. Cette nuit, à la Lune, claire et ronde. Blanche et lumineuse. Un hommage, comme un hymne. Mais, un hymne sombre, triste. Un peu comme un chant funèbre. Les loups célébraient la mort de leur compagnon, tué lors d'un combat matinal contre un ours, le matin même, À la nuit tombée, ils avaient commencés èa chanter, lugubrement, honnorant la mémoire de leur Chef tombé au combat. Au petit matin, ils dormiraient, puis, vers midi, lorsque toute la meute se serait enfin levée, ils élueraient un nouveau Chef. Au dehors, les cigales et les grillons chantaient le même air. Heureux, ils chantaient à la gloire de la nuit. Au bonheur que la nuit calme et claire leur procurait. La nuit llongeait leur espérance de vie. Joyeux, ils annôtaient cet air sans fin à la gloire éternelle de la nuit et de ses bénéfices.La nuit qui leur procuraient satisfaction et joie. Les chauves-souris se nourissaient. La nuit était leur festin. Une joie imcommensurable se faisait sentir et elles s'en délectaient. Comme elles se délectaient goulûment de leur proies encore vivantes qui entrait dans leur bouche. Les créatures nocturnes les croquaient alors et le sang giclait dans la bouche de la bestiole. Satisfaction, devoir accompli. Quant aux autres animaux non-nocturnes, ils dormaient. Dans leur tanière, dans leur arbre, couché sur la terre, dans l'herbre, ou simplement dans l'eau. Ou bien dans le sable, mais, ici, à Émeraude, il n'y avait pas de sable de plage, que du sable de la terre, malheureusement. Les animaux, fatigués après leur journée de labeur, de survie et autres choses que les animaux font habituellement, se reposaient. Trimer toute la journée, ça épuise ! Sur le reste du continent, c'était à peu près la même chose, à quelques exceptions près, car il y avait énormément d'espèces d'animaux sur Enkidiev.
Pour les humains, au Château d'Émeraude, presque tous dormaient, sauf deux gamins. La Princesse des Elfes; Porteuse de Lumière. Le Prince d'Opale, Bouclier du Porteur de Lumière. Les deux gamins important pour l'avenir du monde ne dormaient pas. Ils avalaient tout le contenu des gardes-manger, dans les cuisines du Château ! Bref, sinon, les Chevaliers, peu nombreux, dormaient tous paisiblement. La famille royale dormait, bien au chaud sous la couette moelleuse. Les Écuyers, eux, dormaient avec leur maîtres. Les Élèves dormaient paisiblement. Ils étaient impatient de commencer les classes du Magicien. Ce dernier, dormait toute fois d'un sommeil agité. Angoissé, il était. Pourquoi, seul Parandat et le Magicien lui-même aurait pu le dire. Les serviteurs dormaient dans leur aile, quoique chaudement décorée et bien meublée. Ils devaient se lever avant les lueurs de l'aube pour préparer toute la nourriture pour les habbitants du Château très connu. Les seuls à ne pas dormir par cette belle nuit claire était les deux gamins magiques...Et la garde royale. Les soldats du Roi, qui gardaient la passerelle. Certains sommenolaient, mais tous avaient l'oeil averti. Quelques gardes en faction se tenaient devant l'aile royale du Château, empêchant quiconque d'y pénétrer.


La petite Elfe regarda son compagnon masculin. Sensible, elle senti son orgeuil mal placé. Il se croyait supérieur èa elle, juste parce qu'il était un mâle. Pourtant, elle le sentait démuni. Démuni et effrayé. Effrayé par une fille. Peut-être était-il seulement intimidé ? Elle ne le savait guèere. Mais, elle n'avait pas besoin de le sonder pour ressentir sa peur et ses craintes, grâce èa sa sensibilité d'elfe. Il s'assit à côté d'elle. La jeune fille lui sourit. Puis, elle lui offrit un bout de pain. Elle prit le temps de le détailler. Elle l'avait aperçu dans ses cours, mais, trop timide pour approcher qui que ce soit, elle ne lui avait pas parlé. Il était blond, et avait les yeux verts. Il avait l'air sympathique, mais, dans son coeur, elle ressentait de la détresse, de la timidité et un puit incommensurable d'amour. Mais, sinon, elle le voyait souvent se faire gronder par les instituteurs pour les plaisanteries de mauvait goût qu'il offrait parfois aux autres. Mais, il ferait un excellent Chevalier. Dévoué au travail et à la cause de la sauvegarde du continent. Heureusement, ce n'était pas un Chevalier, heureusement ... Elle avait eu de la chance de s'en être tirée ainsi. Puis, Elle se remit à errer sans but dans ses sombres pensées.

Le jour où elle brûla un homme fût une des pires catastrophes de sa vie. Enfin, jusqu'à présent. C'était un beau jour. Celui de ces quatre printemps. Elle espérait ne pas faire de mal à quelqu'un cette journée-là. Elle fit un rêve. Une guerre. Sanglante, violente. Une des pires. À cette époque, elle aurait alors septs années et espérait devenir une fière Élève d'Émeraude, aidant les Chevaliers en apprenant la magie, le combat, les langues et le Code de Chevalerie. Plusieurs Chevaliers, quelques Écuyers et très peu d'Élèves mourraient. Triste, cette fin. Puis, elle se vit, Chevalier, lors d'un ultime combat, mais certes pas le dernier. Une lance éffillée entrait dans son dos, la transperçant de part en part. Puis, poussant un cri d'effroit, elle se rréveilla dans sa chambre, toute en sueur. Le matin dardait ses puissants rayons sur Enkidiev et les oiseaux chantaient le retour de la saison chaude. Elle se réveilla, tranquillement, choisisant de chasser lentement ses bribes traumatisantes de son sommeil dernier, et, pantelante et toute penaude, elle se leva. Elle enfila une tunique bleue pâle et lassa ses sandales. Et alla manger un fruit avant de sortir au village avec un serviteur, bien sûr. Lorsqu'elle arriva, elle vit un adulte qui frappait un petit garçon. Choquée, elle s,'interposa entre eux, avant que quelque chose de grave arrive. Elle cria à l'homme d'arrêter. Mais, il ne voulait pas! Avec son pouvoir de lévitation, qu'elle avait découvert un an plus tôt, elle poussa le petit garçon un pas plus loin. L'homme, qui avait remarqué la main levée de la filette, lâcha son fils et la gifla violemment. la gamine, àgée de quatre ans, entra dans une rage folle. Personne n'avait le droit de la frapper! Personne! Ses mains se relevèrent brusquement et un feu brûlant sortit de ses petites mains, lui causant une telle souffrance qu'elle s'éffondra au sol en pleurant. Puis, les yeux pleins d'eau, elle vit l'homme se débattre en hurlant comme la mort. Il était en feu! Elle supplia aux flammes d'arrêter leur sinistre besogne. Ce qu'elles firent. Elle s'excusa à genoux devant l'homme, et, tout en pleurant, détala en direction du serviteur qui s'occupait d'elle. En larmes, elle avait expliquée son geste au Magicien, qui, de son mieux, l'avait consol.e et avait été trouvé l'homme. Seulement pour lui faire gentiment comprendre que ce n'était pas correct.

Elle reprit contact avec la réalité.

- Comment t'appeles-tu ? Qui es-tu ? demanda la petite fille.
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MessageSujet: Re: J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane]   J'ai une fringale nocturne et toi ? [PV Arcane] Icon_minitime

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