Eurelius
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Date d'inscription : 17/11/2011
 | Sujet: Eurelius  Sam 19 Nov - 1:27 | |
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Nom: le Magicien
Prénom: Eurelius
Surnoms: L’ivrogne
Âge réel: 51 ans
Âge d'apparence: La quarantaine. Probablement que s’il n’avait pas sa barbe, il aurait l’air un peu plus jeune.
Race(s): Maître-magicien. Sa grand-mère était une simple humaine, ce qui fait de lui un être humain.
Rôle(s): Deuxième mage suprême de l’Ordre des magiciens
Ce qu'il/qu'elle aime: Eurelius est un homme d’un grand sérieux, et donc il aime à ce que tout soit dans l’ordre, que l’on agisse de façon sérieuse, dans un modèle strict et efficace. Il aime aussi que les choses se déroulent dans sa manière, mais tant qu’on fait un travail propre, qu’on ne perd pas de temps, qu’on soit efficace et qu’on donne des efforts honnêtes ― il sait qu’on peut se relâcher un peu et on n’est pas obligés d’atteindre la perfection ultime, mais tant que le travail est fait, et d’une bonne façon, tout est bien. Malgré qu’on puisse le considérer comme coincé et qu’il est bien plus rationnel qu’émotionnel, il est aussi d’une grande générosité, et rêve d’un monde parfait où l’éducation est fournie à tout le monde, ou personne n’est pauvre, et où personne n’est paresseux (ce qui est assez hypocrite de sa part…) et font les efforts nécessaires pour avoir les résultats voulus.
Au niveau strictement personnel, il aime le bleu et le doré, dormir tard dans la matinée, passer ses nuits debout, boire de l’alcool et les desserts. Il aime bien la viande salée, mais il préfère surtout les gâteaux aux fruits ou les tartes sucrées. Il aime aussi le froid, la pluie et la neige, mais cela n’a RIEN à voir avec son élément! (Ne lui dites surtout pas le contraire! Même s’il contrôlait le feu, il préférait la neige!)
Il a aussi son petit coin de jardin, cultivant ses propres plantes et fruits et légumes (il n’est pas au point de faire son propre alcool, par contre…), n’autorisant personne à s’approcher de son travail. Cela lui permet de garder la forme.
Ce qu'il/qu'elle déteste: Le mage suprême n’a pas vraiment un bon sens de l’humour. Surtout lorsqu’on vient à se moquer de lui. Il devient extrêmement irrité lorsqu’on se moque de lui, que ce soit de ses défauts ou juste par simple jeu. Il n’aime pas qu’on lui lance des graines ou toute passe digne de gamins immatures pas assez intelligents pour s’occuper proprement. Il déteste qu’on lui fasse des reproches, sur ses défauts ou sa relation avec son fils, ou même autre, en fonction du cas, et généralement, lorsqu’il se fâche pour ces deux raisons, il devient rancunier et peut refuser de parler à la personne qui s’est moquée de lui, ou lui a fait des reproches, pour plusieurs journées. Il n’aime pas non plus qu’on se pense meilleur que lui, et n’apprécie pas qu’on démontre qu’on est meilleur dans un domaine que lui ― même niveau physique, bien que dans ces cas-là, il va juste traiter la personne d’arrogant, au lieu de lui tenir rancune.
Niveau personnel, il n’aime pas le rose, être réveillé tôt le matin, être fatigué de bonne heure, se retrouver dehors (bien qu’il aime bien voyager… à cheval… mais pas déjeuner dans le boisé), les mets épicés ou les légumes et les enfants immatures.
Une peur? (la peur de rien n'existe pas): Bien qu’Eurelius est un homme comme on ne peut pas plus sérieux, sévère et sur les règles, il a peur de ses responsabilités et qu’on lui les reproche. Non pas ses responsabilités en tant que mage suprême (quoique…) mais bien en tant que père. Comme son enfant est maintenant un adolescent, un peu rebelle, apprenti à la tour, et qu’Eurelius n’est pas vraiment en bon termes avec lui, il se sent assez coupable. Coupable qu’ils aient une relation aussi mauvaise et coupable que ses responsabilités en tant que magicien priment que ceux en tant que parent. Ce n’est pas qu’il cherche à fuir, mais il a tout simplement un malaise par rapport à cela.
Et ça… franchement, il ne veut pas s’expliquer sur ce point. Il ne veut pas en parler, et il a peur que des gens lui en parlent, que ça soit son amie d’enfance ou son enfant lui-même.
Il a aussi peur de perdre ses sentiments et ses émotions. Même s’il n’est pas très expressif, étant souvent de marbre et paraissant déjà froid comme un Immortel, il a tout de même de puissantes émotions qui marquent ses pensées et ses mémoires, et il sait que s’il venait à mourir pour devenir un Immortel, sa vie serait changée à tout jamais. Il ne sait pas ce que c’est que d’être un Immortel, et il se raisonne en disant qu’ils ne peuvent être si différent des mortels, mais il a tout de même peur de devenir complètement insensible. Déjà qu’il n’aime pas qu’on le considère comme un être insensible, et qu’il se sent coupable de ne pas s’impliquer assez (comme avec son enfant), il ne veut pas que l’amour qu’il a pour son amie ou son enfant ne se disperse en fumée. Il n’a pas peur de mourir, par contre, il serait tout à fait capable d’assumer un rôle d’Immortel et s’y prépare depuis des années, mais ses émotions le forcent à rester en vie aussi longtemps que possible.
Description physique: Eurelius a une apparence typique des êtres humains; bien bâtis, musclé comme un homme ordinaire le serait, barbu, sourcils épais, longue chevelure brune et yeux bleu glacé. Assez grand, mesurant presque 6 pieds, bien… enrobé, sans faire un surplus de poids, il parait bien, en santé, large, impressionnant les jeunes enfants et même certains nouveaux apprentis. Comme il n’est plus si jeune que cela, sa peau est légèrement ridée, bien que toujours aussi grasse qu’avant, mais il est tout de même en excellente forme. Il ne court peut-être pas aussi bien qu’avant, mais les jeunes sont toujours impressionnés lorsqu’ils le voient s’élancer. Il est aussi assez fort musculairement, comme n’importe quel homme ayant fait des petits travaux de terre, quoique ses genoux s’en ressentent un peu… mais bon, il ne suit pas le stéréotype des intellectuels magiciens qui ne peuvent soulever une table. Au contraire; avec tous les livres qu’il doit trimballer, il doit avoir de la force, n’est-ce pas? Pour un ermite comme lui, on s’étonne de voir sa peau si bronzée ― pas autant que les hommes du désert, mais bien plus que les mages ― dû au fait qu’il jardine vers le midi. Ses yeux, malgré son âge, sont en parfait état. Il ne voit pas aussi bien qu’un oiseau, mais il n’a définitivement pas besoin de lunettes, et il est parfaitement capable de repérer les petits détails et de trouver des objets difficiles à voir. Puisqu’il jardine, et joue ainsi donc dans la terre, ses gros ongles sont toujours sales, ainsi que toujours coupé courts.
Le magicien porte presque toujours une longue cape bleu glace, portant toujours sa capuche, avec des bordures argentées, retenue par une opale. Même à l’intérieur de la tour, ou de sa chambre, il traîne toujours sa cape. Bien entendu, il porte aussi d’autres vêtements sous sa cape, même si on ne les voit presque jamais. Généralement, il s’habille de simple pantalon de toile grisâtre et d’une tunique de coton bleuté. En temps plus froid, il portera une grosse tunique grise de laine, avec des pantalons de coton noir. Il a toujours des bottes de cuir lorsqu’il sort de la tour, mais à l’intérieur de la tour, il se promène avec des petites pantoufles bleu royale brodé d’or. Il porte aussi autour de son front un diadème doré, avec un rubis central, un peu comme Eneläya a sa propre pierre, s’amusant ainsi des rumeurs voulant que ces pierres soient leurs sources de leurs pouvoirs. Il porte aussi diverses bagues dorées et argentées, certaines avec des rubis ou des opales, d’autres ayant de simples décorations.
Description psychologique: Eulerius est un magicien qui se respecte; il est studieux, sérieux, ordonné, veut que le calme et que la perfection. Quoiqu’il n’est pas si perfectionniste que cela… Il est habitué à des travaux sérieux, des études sérieuses et des attitudes sérieuses. À tous les jours, il passe des heures à étudier, dans le calme le plus complet, dans une solitude profonde lui permettant d’atteindre les connaissances qu’il cherche à acquérir, se préparant à son destin, se préparant à sa mort. Tous les jours, il accomplit ses tâches dans un ordre précis, avec une superbe qualité digne du sérieux qu’il accorde à son titre. Même s’il est un maître-magicien, l’un des magiciens les plus puissants sont Enkidiev, l’un des supérieurs de l’Ordre en entier, il se considère toujours comme un apprenti ― enfin… selon ses dires. Car il faut dire qu’il est tout de même un peu hypocrite. Et il en est bien conscient. Parfois, il se sent coupable, mais la plupart du temps, il est très fier de son titre de mage suprême, se considérant meilleur que tout l’Ordre ― sauf ses confrères suprêmes ― et ne tolérant aucunement qu’on se pense mieux que lui. Les seules personnes qu’il juge plus compétent que lui-même sont les immortels, les maîtres-magiciens lui étant tout simplement égaux. Cela dit, il est un maître-magicien, et non pas un Immortel, et pour cela, il doit encore étudier et pratiquer sa magie. Tant et aussi longtemps qu’il n’atteindra pas un niveau comparable aux Immortels, il se considéra toujours comme un simple apprenti, qui est juste meilleur que les autres.
Méchant, bon, égoïste, généreux, il n’est pas bipolaire, mais tout simplement un idéaliste grognon. N’appréciant pas le désordre, il devient rapidement colérique avant les enfants, perdant patience devant leur confusion, mais il rêve tout de même d’un monde meilleur. Un monde où tout le monde serait instruit, serait capable de magie, où la maladie n’existerait pas, où tout le monde serait généreux envers chacun et chacune, où les crimes n’auraient pas lieu. Et c’est pour cela que malgré ses mauvaises humeurs, causées autant par un manque d’alcool que par un enfant perdu, il est toujours le premier à donner une seconde chance. Il a toujours des chances à donner. Même les criminels ont une chance pour se rattraper avec lui, sauf s’ils transgressent des règles de haute importance, comme violer les barrières magiques de la tour, ou trahir la tour. Malgré qu’il veut bien sauver tout le monde, des fois, il n’y a pas d’exceptions à faire, et même si cela lui fait de la peine, il tuera.
Car Eurelius n’a pas peur de tuer. Il tue de sang-froid. Certains peuvent le trouver barbare, sans-cœur, mais c’est bien le contraire. C’est pour le bien de l’Ordre et de l’humanité qu’il tue, jamais le contraire. Il tue uniquement par nécessité, et c’est pour cela qu’il ne cligne pas des yeux quand il élimine quelqu’un. Il a une raison, il a une nécessité, il a une loi, une règle à obéir, il a un ordre à maintenir, et pour cela, il tue.
Mais… dans le fond, il serait prêt à donner une chance. Même à ses ennemis. Il est après tout compréhensif; si un jeune est fatigué, et qu’on aborde un sujet complexe, il comprendra qu’il ne peut pas saisir du premier coup, et qu’il a besoin d’un peu de sommeil. Les insectes d’Irianeth habitent sur une terre infertile, et vivent dans une grande misère, et c’est normal qu’ils soient jaloux d’Enkidiev. Cela dit, s’ils veulent tuer les humains et semer le désordre, sans vouloir s’excuser ou négocier, alors il faut les arrêter.
Handicap? Il n’a pas un handicap en tant que tel, mais plutôt un vice : c’est un alcoolique. Il adore la boisson et ne peut pas passer une journée sans boire de quoi. S’il ne boit pas, il devient grognon et un peu bête. Au moins, il tolère bien la boisson : après quatre ou cinq verres, il s’endort, et ne devient jamais violent.
Pouvoirs magiques: Eurelius est à un stade où sa magie est telle que peu de mortels ne peuvent rivaliser. Seuls ses confrères maîtres-magiciens pourraient le battre, mais sinon, il faudra l’aide d’un Immortel ou d’une divinité pour le neutraliser. Eurelius n’a pas besoin de livres ou d’artefacts pour neutraliser son énergie, bien qu’il ne maîtrise pas nécessairement tous ses pouvoirs. Cela dit, il utilise tout de même un bâton de mage, en bois gris, avec des ornements dorés sur le dessus, regroupant un rubis et une opale bleuté, portant sur le blanc. Cette arme lui permet de concentrer son énergie, comme par exemple des rayons incendiaires, étant ainsi plus puissants. Il peut aussi emmagasiner son énergie dans les pierres, pouvant soit la transférer chez des personnes qui se sont épuisées, ou la récupérer s’il serait en danger. Bien entendu, il est aussi dangereux sans son arme, et serait plus rapide, puisqu’il ne chargerait pas son bâton avant de lancer ses sorts. Il préfère mieux la puissance qu’à la rapidité.
Étant un maître-magicien, il est naturellement un bon télépathe et est capable de télékinésie. Ce ne sont pas ses pouvoirs les plus puissants, il ne peut se barrer des autres maîtres-magiciens, et un excellent mage serait capable de lire dans ses pensées sans aucun problème. Seuls les élèves ne peuvent accéder à ses pensées, et les apprentis doivent exceller dans la télépathie, et avoir beaucoup d’énergie pour se forcer dans son esprit. Cela ne le gêne aucunement; il s’est habitué à être un livre ouvert et il considère qu’il n’a rien à cacher. De toute façon, comme il est puissant, si quelqu’un voulait lui opposer avec ses pensées, il pourrait le faire taire sans aucun problème.
Sa télékinésie est assez ordinaire; il ne peut soulever des objets qui font plus du trois-quarts de son poids, et il a une portée d’environ 500m. Comparé aux Immortels… il trouve cela ordinaire, oui. Disons que ce n’est pas son pouvoir préféré… S’il avait pu soulever une vache, peut-être qu’il l’aurait aimé.
Comme mentionné plus tôt, il est capable de rayons incendiaires. Eurelius l’utilise surtout avec son autre pouvoir, qui lui est complètement personnel, afin de s’aider. Il ne maîtrise pas vraiment ce pouvoir, mais en utilisant plus d’énergie, il est capable d’une excellente stabilité. Il ne se brûle donc pas les mains, peut créer des rayons lumineux, qui ne dégagent pas de chaleur, ou il peut mettre le feu dans du papier ou du bois à une très grande vitesse. S’il utilise une énergie normale, il pourrait se brûler les mains et serait aussi bon qu’un magicien ordinaire avec ce pouvoir.
Son plus grand don se réside dans la guérison : il n’est peut-être pas capable de revivre une personne, aurait beaucoup de misère à réparer un poumon, mais il est capable de faire disparaître des cicatrices, referme les blessures mineures de façon instantanée et, avec du temps et de l’énergie, guérie les blessures majeures, sauvant la vie des guerriers. Cela dit, ce qui démarque Eurelius de la plupart des magiciens est son perfectionnement de la désintoxication. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il peut enlever tout poison du sang d’une personne ― tout poison à son antidote, des nutriments qu’Eurelius ne peut créer. Par contre, il est tout à fait capable de se désintoxiquer et d’enlever toute trace d’alcool dans son corps.
… c’est pour cela qu’il s’est perfectionné en désintoxication.
Bref, il est capable d’enlever trace de drogues et alcool, ainsi que la fatigue ― mais, comme il le dit à chaque personne qui veut rester éveiller en permanence : « Dormir, c’est prolonger sa vie. Une nuit de sautée, un pas de plus vers la mort! ». Il peut guérir une personne de quelques poisons mineurs, comme des piqûres d’insectes ou des poisons faibles, mais il ne pourrait sauver une personne ayant été mordue par un serpent venimeux ou des poisons causant la mort.
La matérialisation d’objets, un pouvoir digne des êtres célestes, a été un pouvoir qu’il a malheureusement mal exploré. Ses leçons constituaient en la matérialisation de petits objets, comme une plume ou du papier, ses exercices s’étant arrêtés à un verre d’eau (même pas de vin, non, juste de l’eau!). Comme il a eu une mauvaise expérience en tentant de matérialiser un objet différent, qu’il n’avait jamais vu avec ses professeurs, il n’a jamais continué sur ce chemin, et des années plus tard, il est encore traumatisé par cette mauvaise expérience. Cela dit, il est excellent pour faire apparaître du papier. Ou une pomme. C’est bon, les pommes. Il aurait aimé voir les oranges avec ses professeurs, mais bon, les pommes, c’est bon pour la santé.
Eurelius est aussi capable de téléportation; en effet, il lui suffit de penser à un endroit quelconque, qu’il connait de vue, et, dans un long mouvement magique, d’une aura d’or et de bleu, il se retrouva à l’endroit auquel il a pensé. Il n’a pas besoin de se concentrer, ni même de réfléchir à l’endroit où il va être exactement. Il a juste à se visualiser le hall du château d’Émeraude, par exemple, et il s’y retrouvera quelque part dans le hall. Cela dit, c’est tout de même un pouvoir exigeant, qui demande beaucoup de force magique, et il ne pourrait se téléporter plusieurs fois à la suite de l’autre. Il doit être sûr de son coup, car il devra attendre un bon moment avant de se téléporter à nouveau. Bien entendu, plus que la distance de son voyage est long, plus que cela lui prend d’énergie. Il ne pourrait se téléporter de la Forêt Interdite jusque dans la Forteresse Noire (si jamais il y met les pieds…) dans un claquement de doigts. Cela serait bien trop épuisant pour lui. Ainsi il pourrait se téléporter plusieurs fois dans la Tour (mais ça serait être paresseux!) ou sinon, se téléporter de royaumes en royaumes, s’il veut faire un long voyage.
Comme la plupart des magiciens, ou du moins des maîtres-magiciens, il contrôle un élément. Notre mage suprême est à ce fait un cryokinésiste, c’est-à-dire qu’il contrôle la glace. Il est légèrement capable de cryrurgie, mais tant qu’il ne mourra pas et deviendra un Immortel, il ne pourra que fabriquer des pics de glace, à la manière de fléchettes. Par contre, la cryurgie lui demande beaucoup d'énergie, et il lui est plus économe d'utiliser sa cryokinésie. De toute façon, son pouvoir personnel lui permet de « créer » sa propre glace, en congelant de l'eau. Comme il lui faudrait une grande quantité d'eau (et beaucoup d'énergie) et que la glace en tant que tel est assez rare, il se contente de fléchettes glacées très tranchantes et perçantes, ou de blocs de glace. S’il était à Shola, il pourrait sûrement fabriquer un mur de glace, mais il n’a jamais testé cette théorie. Comme il n’a pas beaucoup de matière à exploiter, pour ainsi dire, il agit de façon très rapide, et assez économique ― pour le contrôle. Pour créer sa glace, cela prend plus d’énergie, bien entendu. S’il était dans une plaine de glace, il pourrait créer flèche sur flèche de glace de façon très rapide.
Son pouvoir personnel, son pouvoir préféré, celui qui a fait de lui un mage suprême, est le contrôle de la température. Non pas de la météo ― de la température, de la chaleur d’un objet. Il pourrait changer la température ambiante d’une chambre fermée, mais pas à l’extérieur, ou dans un long corridor. L’air n’est pas assez dense pour qu’il puisse faire un effet de façon efficace. Par contre, il pourrait éteindre des chandelles ou les allumer, s’il ne se trouve pas trop loin d’elles. Il peut utiliser ce pouvoir de deux façon : soit approcher sa main d’un objet, et changer sa température générale petit à petit, ou appliquer directement sa main sur celui-ci, et causer une brûlure, soit par le chaud ou par le froid. Il ne peut changer la température d’une personne, mais il peut causer une brûlure en posant sa main sur leur peau. Il pourrait, s’il y mettait toute son énergie, changer la température d’une personne de quelques degrés, mais cela serait trop épuisant pour lui, et cela lui prendrait beaucoup de temps pour voir un effet, qui ne serait que, au max, de 5 degrés. Bien entendu, sur une personne qui a de la fièvre, ce ne serait pas peine perdue, mais en bataille, c’est tout à fait inutile. Il combine aussi ce pouvoir avec ses rayons, les rendant soit froids, et simplement lumineux, se protégeant ses mains ou en créant des rayons très chauds, brûlants, plus efficaces. S’il touche de l’eau, il peut la geler, l’utilisant ainsi pour son contrôle élémentaire. De ce fait, il essaie toujours d'avoir de l'eau près de lui, souvent dans une gourde.
[Je jure solennellement que je n’abuserais pas de mes pouvoirs >.< ]
Histoire du personnage: Eurelius est né d’une maître-magicienne et d’un Immortel, son professeur, dans un élan de passion de la part de l’Immortel. Nul besoin de dire que ce père disparut de la nature. Malheureusement, la mère d’Eurelius décéda en accouchant de lui, devenant une Immortelle bien occupée. Le jeune enfant se retrouva ainsi tout seul, sans famille, entouré de magiciens, puisqu’il avait vu le jour à la Tour des magiciens. Il passa ainsi toute sa vie dans cette tour, et il y restera jusqu’à sa mort. Enfin, c’est son but. Peut-être se retrouva-t-il à combattre sur Irianeth, ou que les dieux décideront de l’amener à travers les royaumes d’Enkidiev pour qu’il puisse y mourir d’une mort noble. Seuls ceux-ci le savent, et il ne peut que remettre sa vie entre leurs mains.
Le maître-magicien se démarqua ainsi des autres, étant connu comme le fils de Livia, la main droite du plus vieux des mages suprêmes. Heureusement pour lui, il se montra à la hauteur des attentes que l’on avait pour lui, étant doué dans tout ce qu’il faisait. Il fut un modèle pour ses confrères apprentis pendant toute sa jeunesse, jusqu’à ce qu’il subisse quelques débarques qui marquèrent sa réputation, mais ne gâcha néanmoins le respect que l’Ordre avait pour lui.
Sa jeunesse fut surtout marquée par une jeune demoiselle, Eneläya. Alors qu’il avait à peine six ans, il la trouva à la porte de la tour, complètement abandonnée par la nature, sans aucune indication d’où elle pouvait bien venir. Les mages suprêmes l’acceptèrent tout de même, voyant son grand potentiel magique, et elle devint le chouchou d’un grand nombre de magiciens, dont le grand mage suprême Anders, et d’Eurelius lui-même. Même si elle était plutôt de nature rebelle ― selon lui, puisque notre magicien sérieux ne voit pas d’intérêt à se balader dehors ― elle était tout de même d’un sérieux respectable, aimant l’ordre et voulant se perfectionner. Il fut tout le long de son adolescence son partenaire, s’entraînant ensemble tard le soir (puisque, de toute façon, il ne dormait pas la nuit), respectant son courage et sa persévérance, son sérieux et sa volonté, en étant presque jaloux ― bien que lui, contrairement à elle, n’avait pas de problèmes avec ses pouvoirs, ou la plupart d’entre eux.
En effet, lors de ces soirées d’entraînement magique, il avait tenté de matérialiser un grand vase, un objet bien différent et beaucoup plus gros que ce qu’il avait appris. Cela s’était résulté en une explosion d’énergie magique, le blessant sévèrement, atteignant même la jeune demoiselle. Comme elle n’avait toujours pas appris à guérir, il avait dû prendre tout le reste de son énergie pour guérir les deux apprentis, et il s’en sentit coupable pour le reste de sa vie. Pour lui, il avait trahit quelqu’un. Il avait trahit l’ordre, le bon sens, l’intelligence, s’étant senti terriblement impulsif et irrationnel. Depuis, il étudie des heures de temps, s’assurant de bien maîtriser la matière avant de tenter quelque de nouveau. Malheureusement, il n’a jamais tenté de matérialiser de nouveaux objets depuis lors, s’attaquant uniquement à la matière qu’il avait vu avec la supervision de ses professeurs, même s’il pourrait sans doute matérialiser toutes sortes d’objets sans aucun problème.
Cette amitié d’entre-aide s’arrêta lorsque la jeune Eneläya décida de partir, de trouver une certaine liberté, partant à la conquête des royaumes avec son magicien favori, explorant des terres qui lui était inconnues. Pendant qu’elle faisait ses découvertes magiques, Eurelius continua ses études magiques… mais était fréquemment dérangé. C’est vers cette époque qu’il commença à boire, se sentant délaisser, abandonné, n’ayant pas de meilleure amie qu’Eneläya. Même s’il préférait mieux étudier et démontrer son sérieux, il avait regretté de ne pas avoir accompagné son amie, de ne pas être parti explorer les terres, de voir les différentes cultures, de mettre en pratique les théories qu’il a appris. Mais non, il était limité à cette tour, à ses livres, à ses études, de devenir meilleur que les autres et de juste apprendre de la magie…
Sombra-t-il dans une dépression? Probablement, mais il avait certainement tombé dans l’alcool. Cela dit, jamais il n’arrêta d’étudier, et même si on lui reprocha d’être un sale ivrogne, jamais on n’ignora ses talents et ses connaissances impressionnantes.
Lorsqu’Eneläya revint à la tour, ayant fini son voyage, elle fut accueille avec joie, sauf par Eurelius. C’était injuste, il l’avoue maintenant, mais il avait développé une telle rancune avec son alcool qu’il lui en voulait d’être partie. Bien entendu, en plus de son alcoolisme, cela créa un différend entre les deux amis, et le maître-magicien décida à la fin de quitter la tour. Non pas de façon définitive, bien au contraire, il prétexta les mêmes excuses que son amie d’enfance, puis parti pour un voyage de culture, bien qu’entre supérieurs, on savait exactement la raison pour laquelle il s’était enfuit. Tout le monde était d’accord pour le laisser partir seul, car il allait apprendre à être sérieux, à se débarrasser de son alcoolisme et revenir sur le droit chemin.
Au début, il eut plutôt une vie de misère, n’ayant aucun argent, n’ayant que ses vêtements et son bâton de magicien pour survivre. N’ayant jamais apprécié la nature, il eut bien de la misère à s’habituer au sol, à la pluie, aux chaleurs (le froid ne l’ayant jamais dérangé), au manque de livres et de « culture », ainsi qu’à la vraie solitude. Des mois de voyage, à se nourrir de petits fruits et à tenter de chasser sa viande aboutirent à une nouvelle vie de paysan. Après son périple en solitaire, il aboutit à Émeraude, dans un village de paysans, où une petite fillette était très malade. Eurelius s’y était donc arrêté, le temps de soigner la jeune demoiselle, et pour s’assurer de sa guérison, il y était resté.
Les villageois n’aimaient pas l’idée d’avoir un soigneur alcoolique, vidant leurs réserves de bière sans faire quoique ce soit. Ils le forcèrent alors à travailler sur leurs champs, et, à sa grande surprise, il y prit goût. Oubliant rapidement la petite fille guérie, il passa ses journées à travailler la terre, cultivant de la nourriture, aidant les fermiers avec sa magie, se pratiquant le soir, s’améliorant de jour en jour. Son alcoolisme s’améliora aussi, mais jamais il n’arrêta de boire; à tous les jours, il doit absolument prendre un petit verre. C’est tout de même mieux que de boire continuellement et de refuser tout autre liquide.
Ce fut d’ailleurs vers ses trente ans qu’il tomba amoureuse d’une jolie demoiselle, plus jeune que lui, plus folle et immature, s’amourachant de liberté et de joie. S’il avait été à la tour, il ne l’aurait certainement pas remarqué, mais maintenant qu’il était un homme de la terre, un vrai mâle, comme on le disait, elle l’intéressait bien plus. Eurelius n’avait plus grande loyauté envers l’Ordre, bien qu’il ne l’ait jamais trahit. Il vivait dans un grand bonheur, et rien d’autre ne l’intéressa.
Sauf que cette demoiselle aimait mieux la liberté que lui. Elle préférait mieux être un courant d’air, un moment d’été éphémère que de s’occuper d’une famille, d’un enfant.
Eurelius y réfléchit longuement. Cette nouvelle trahison lui avait brisé le cœur, et il ne savait plus quoi penser de ses responsabilités. Il avait toute l’aide qu’il voulait dans ce village, étant accepté des fermiers, mais il savait que ce n’était pas sa place. Sa place était dans la magie, étant né maître-magicien, fils d’un Immortel, d’une grande maître-magicienne, destiné à protéger le continent au complet. Il n’était certainement pas destiné à noyer ses ennuis et ses responsabilités dans l’alcool…
Ce fut avec surprise que les magiciens de l’Ordre le vit, bronzé, musclé, et un bébé dans les bras.
On lui posa des questions, comment se pouvait-il que lui, l’ivrogne qui était si sérieux, ait un enfant? Mais le « mal » était fait, il était pris avec un enfant dont la mère n’y voulait rien savoir, il devait l’élever, accepter ses responsabilités et faire son 110% pour que tout se passe pour le mieux. Il n’était plus un enfant, il était maintenant un vrai adulte, et les adultes, surtout lorsqu’ils sont dans l’Ordre des magiciens, se doivent de respecter leurs engagements et leurs responsabilités.
Et c’est ce qu’il fit.
Impressionnés, les magiciens regagnèrent un nouveau respect pour lui. Même si Eurelius avait toujours sa réputation d’alcoolique, il voyait comment il mettait tant d’effort à bien élever son enfant, faisant son mieux pour qu’il ait la meilleure éducation possible, tout en accomplissant ses tâches en tant que magicien. Jamais il ne parut épuisé, jamais il ne parut malheureux ― bien au contraire, il était l’homme le plus heureux au monde! ― jamais on ne crut qu’il était détestable. Il était leur nouveau modèle ― enfin, on ne voulait pas d’enfants, mais on voulait son sérieux et son ardeur.
Ce ne fut donc pas avec surprise qu’il fut nommé nouveau mage suprême, lorsque le mage tant adoré d’Eneläya décéda. Bien entendu, on avait hésité entre tant de candidats, la plupart trouvant que 40 ans était assez tôt pour devenir mage suprême ― et encore! Eneläya n’avait que 35 ans! ― mais personne ne doutait des talents d’Eurelius, et on avait tous confiance en lui. Son enfant étant maintenant élève dans l’Ordre, on le jugeait tout à fait apte à supporter ce nouveau rôle.
C’était avec fierté, un peu d’arrogance même, et d’alcool, qu’Eurelius accepta ce rôle. Avec très grande arrogance, il se disait être chanceux que son amie d’enfance refuse le poste, puisqu’il le méritait pleinement, mais dans le fond, il en était aussi triste. Quelques années plus tard, son enfant devenu un adolescent incontrôlable, le premier mage suprême avait décidé de se retirer de son poste, et Eurelius fut le premier à proposer son amie de toujours pour le rôle. Heureusement, il n’avait pas besoin de convaincre qui que ce soit qu’elle était capable d’accomplir ce poste sans aucun problème, peut-être même moins que lui-même, puisqu’elle n’avait pas de problème de boisson et d’adolescent. Juste de liberté!
Cela fait maintenant sept ans que son amie est devenue mage suprême, avec lui. Cela fait maintenant sept ans qu’il se casse la tête avec son adolescent, qui est maintenant presque adulte. Cela fait maintenant sept ans qu’il étudie sans cesse, accomplissant ses responsabilités avec une ardeur qui fait des jaloux. Cela fait maintenant sept ans qu’il tente de réduire sa consommation d’alcool, sentant de la pression de la part de ses pairs. Malheureusement, que voulez-vous, il est toujours très difficile de se débarrasser de nos vieilles habitudes!
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D'où as-tu connu le forum?: dc Eneber
Comptes-tu être actif? (même avec l'école):
Quelle fréquence (?/10)?:
Quelle est ton expérience en RPG?:
Combien te donnerais-tu en moyenne pour tes rps (?/10)?:
Autres choses à nous dire?: J’ai la permission d’Eneläya pour être son ami d’enfance
Le code: désolé pour les sections faites à la vite, j'ai essayé de faire ma fiche le plus rapidement possible
Dernière édition par Eurelius le Dim 27 Nov - 13:33, édité 1 fois | |
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