Eurelius
Messages : 10 Points : 9044 Date d'inscription : 17/11/2011
| Sujet: Youpi, de la neige! Dim 4 Déc - 17:00 | |
| Une tempête de neige dans un désert de glace.
Eurelius devait tout de même avouer, il ne s’y connaissait pas très bien dans la géographie nordique, surtout du côté des royaumes d’Esprits et des Ombres. Après tout, il y avait à peine quelques siècles, personne ne savait quoique ce soit, et il n’y avait presque aucune documentation sur ces royaumes de neige. Leur voisin Shola avait sa famille royale, ses villages, son importance (avec une belle histoire, en prime) et les relations diplomatiques exigeaient qu’on ait un tantinet de connaissances sur l’endroit. Par contre, ces royaumes avaient toujours été considérés vierges, jusqu’au deuxième Ordre d’Émeraude, et même encore aujourd’hui, peu de gens y trouvent un intérêt. Il faut dire que les températures extrêmes et les vents violents doivent certainement décourager les immigrants…
Cela dit, maintenant on le savait tous, ces endroits étaient habités, ou du moins leur sous-terrain. Peut-être y avait-il des villages à la surface, mais Eurelius n’avait jamais étudié ces royaumes en profondeur… Il savait que ― enfin, on lui avait dit que des maîtres-magiciens habitaient quelque part dans les environs, afin de maintenir un niveau de vie confortable en ces lieux, mais ils ne devaient pas être de la Tour, puisqu’il ne les connaissait pas vraiment, et même avec sa visite d’aujourd’hui, il ne savait pas plus qui était un maître-magicien parmi les quelques mages rencontrés.
Tous une bande d’incompétents, ha!
On lui avait gentiment exigé (on étant une femme avec une pierre bleue au front) d’accompagner d’autres mages sur les lieux, dans le sous-terrain, afin de régler un problème quelconque suite à la mort d’un magicien, et d’un manque d’effectif pour rendre le sous-sol habitable. Peut-être était-ce l’expertise d’Eurelius en glace et en température qui était attirante, mais un simple géomancien était suffisant pour régler la chose. Maintenant, ils étaient pris avec un gros lac et ils étaient en train de discuter de choses dont le mage suprême n’en avait rien à faire. Ainsi avait-il décidé de prendre un peu d’air… « frais ».
Eurelius s’était toujours demandé si les autres cryokinésistes pouvaient tolérer le froid. Comme il était le seul de l’expédition, et que c’était la première fois qu’il allait dans le grand nord, il n’avait jamais pu le découvrir. En plus, les magiciens évitaient toujours le grand désert au sud. Peut-être que s’il n’était pas capable de contrôler la température, il aurait pu comprendre…
Le mage suprême enleva sa capuche, la rabattant dans sa cape. Peut-être qu’il n’avait pas froid, mais bon sang, ces vents! Ils étaient horribles! Si ça continuait, il allait s’envoler avec! Il n’avait pas le goût de voler, du moins, pas aujourd’hui! Il était bien content d’avoir ses deux pieds à terre! (Mais… il aurait bien aimé boire un peu de vin, pour se « réchauffer »).
Il ouvrit la bouche, s’apprêtant à commenter sa situation, mais les vents étaient si puissants qu’il en prit une trop grande respiration. Qu’est-ce que c’était pénible! Maintenant il avait plein de neige dans la bouche… Au moins, il y avait une bonne chose avec les déserts de glace : il n’y a pas de chien qui urine partout!
Le vieux maître-magicien aurait pu se diriger vers sa droite, faire quelques mètres en luttant contre les vents, puis se réfugier dans les grottes, mais ça irait à l’encontre des choses. On ne quitte pas les sous-sols en allant dans des grottes, voyons! Même si ce n’étaient pas les mêmes d’où il venait… Ah! Tiens, il s’était perdu… Enfin, qu’importe, si les autres mages suprêmes voulaient de lui, ils allaient le retrouver sans problème!
Après avoir reçu une boule de neige dans la figure, cadeau du vent, le magicien s’impatienta et tendit ses mains devant lui, imitant le mouvement d’une vague. Comme par magie, vu que c’en était, un mur de glace se forma devant lui, créa une demi-bulle, le protégeant ainsi du vent. Il soupira de contentement, ayant l’impression d’avoir refermé une porte derrière un ouragan. Quel soulagement! Mais maintenant, il avait chaud. Il ouvrit donc les attaches de son manteau bleu et laissa le vêtement tomber.
Eurelius prit un bon moment à réaliser ce qu’il venait de faire. Comme normalement, la glace est sous forme d’eau, ainsi n’a-t-il jamais naturellement assez de glace pour faire des sculptures. Oui, il peut congeler de l’eau, mais il le fait tout le temps en petites quantités, afin de ne pas s’épuiser inutilement. Maintenant qu’il était en présence d’énormes quantités de glace, il pouvait faire n’importe quoi!
― Mais c’est génial! Non mais qu’est-ce que vous en dites de cela? s’exclama-t-il, en tendant les bras de façon théâtrale, dévisageant sa demi-bulle glacée. Et franchement, il ne connaissait personne qui ne pouvait pas dire le contraire. À moins d’être un cryokinésiste vivant dans ces terres, personne n’aurait pu faire comme lui! Personne ne l’avait même déjà fait!
Il s’applaudit deux-trois fois, puis se retourna, un grand sourire aux lèvres, pour ensuite sursauter. Mais? Qu’est-ce que? Qu’est-ce qu’il faisait là, cet homme en blanc? Depuis quand était-il là? Est-ce qu’il l’avait vu se comporter d’une façon aussi… immature!? Quelle horreur! Il s’était ridiculisé devant un étranger! … qui faisait quoi ici au juste? Personne ne sort dehors, surtout dans une telle tempête, à moins d’être fou! Ou peut-être juste alcoolique… | |
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Idriss Chef du Désert
Messages : 22 Points : 9080 Date d'inscription : 06/11/2011 Age : 36 Localisation : Là où le vent me menera
| Sujet: Re: Youpi, de la neige! Mar 6 Déc - 14:12 | |
| Idriss se trouve sur la selle de l'un des chevaux de son royaume en train de le faire galoper vers un endroit qui lui est encore inconnu. Bien entendu, il n'avait pas laissé ses gardes sans consignes quelconque. Il avait laissé des notes à son second, et bien qu'il aurait préféré l'emmener avec lui, il ne pouvait pas. Les gardes spéciaux étaient trop inexpérimenté malgré les dures épreuves qu'ils passaient et seul son second avait suffisamment d'expérience pour les encadré comme lui le faisait. Bien qu'inquiet de l'ai laissé durant cette période de leur apprentissage, le fait de retrouvé les dagues de son père étaient de loin plus important pour lui du point de vue personnel et étant donné que personne ne semblait troublé la tranquillité habituelle du désert, il en profita pour faire ce voyage qui pourrait être long. En fait il n'en savait rien, cela pouvait très bien être long comme très court. Son seul indice était son pouvoir de détection qui lui permettait de s'orienter parmi ses étendues vastes et inconnu.
Idriss était parti depuis plus d'une semaine déjà et il avait vu beaucoup de paysage inconnu, cependant bien qu'il utilisait son pouvoir de détection pour s'orienter, il ne l'utilisa que quelques fois par jour. Le reste du temps, Idriss faisait des croquis de se qu'il voyait en mettant des notes par-ci par-là afin d'avoir des repères à son retour sans pour autant faire des marques repérables sur les arbres. Ses croquis lui suffise amplement pour se repérer. Il s'arrêta aussi deux fois par jour pour nourrir son cheval et l'abreuver ainsi qu'une fois le soir pour se reposer quelques heures avant de repartir.
Au bout d'une autre semaine, Idriss se trouva devant une montagne et son pouvoir lui indiquant de monter, il dû quitter son cheval qu'il renvoya au pas de course retourner au désert. Quand à lui, il ne comptait pas abandonner en revenant les mains vides auprès de son second et des gardes assassins sans avoir trouvé là où les dagues de son père. Cependant, il ne s'attendait pas à tomber sur une tempête de neige juste quelques heures après avoir entamer l'étendue glacer. La neige n'arrêtait pas de tomber, ses mains devenaient de plus en plus glaçés à chaque seconde qui passait. Néanmoins, son but surpassait le froid terrible qui prenait par de lui et trouva le courage de continuer sans savoir où il puisait cette force.
Soudainement, il vit une silhouette gesticuler dans des sens désordonner et il s'avança vers celui-ci et lorsqu'il était assez près, il ne put distinguer qu'il s'agit d'un homme et non d'une femme. La fatigue et le froid prirent le dessus sur lui et il finit par tomber à genoux avant de s'écrouler à demi-conscient sur le sol verglacer. | |
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